PISTES:
01. Dark Side of the Wall: 2000 (1:35)
02. Do You Wanna Go Our Way??? (3:54)
03. LSD (3:27)
04. Here I Go (3:03)
05. 41:19 (3:55)
06. Crash (3:46)
07. Crayola (3:27)
08. First the Sheep Next the Shepherd? (3:15)
09. World Tour Sessions (4:25)
10. Last Mass of the Caballeros (3:54)
11. I (4:28)
12. What What (5:00)
13. Kevorkian (2:35)
14. Swindlers Lust (5:13)
02. Do You Wanna Go Our Way??? (3:54)
03. LSD (3:27)
04. Here I Go (3:03)
05. 41:19 (3:55)
06. Crash (3:46)
07. Crayola (3:27)
08. First the Sheep Next the Shepherd? (3:15)
09. World Tour Sessions (4:25)
10. Last Mass of the Caballeros (3:54)
11. I (4:28)
12. What What (5:00)
13. Kevorkian (2:35)
14. Swindlers Lust (5:13)
En 1999, Public Enemy n’a rien perdu de sa verve, ni de son sens aigu de la pochette qui fâche. Le titre est en fait un dérivé de l’album « There’s A Riot Goin’ On » de Sly & The Family Stone sorti en 1971. Quant à l’artwork, il reprend une idée de la pochette du troisième album de la bande avec un sous-titre, ici la mention « the millenium for many is the wall…. » (« le millénaire est le mur pour beaucoup…. »). Un album bruyant, provocateur et abrasif qui interpelle intelligemment, d’abord distribué sur Internet via le site du défunt label Atomic Pop en 1999 avant d’être réédité en 2004 par le label Koch Records (aujourd’hui E1 Music).
Public Enemy a finalement coupé les ponts avec sa précédente maison de disques, qui refusait que l’album soit disponible sur Internet. Finalement, il est disponible sur le site du groupe (www.publicenemy.com) mais également en licence chez PIAS. Joli coup de tête du groupe vétéran (formé en 1982, tout de même) qui revient en forme après plusieurs années de doute : le Muse-Sick’N’Hour Mess Age de 1994 était franchement moyen, Chuck D n’avait que partiellement convaincu avec son album solo en 1996 et la dernière sortie du groupe reformé, une BO pour un film de basket était à la limite du médiocre.
Heureusement, ici, si l’on retrouve toutes les caractéristiques « traditionnelles » (voix de baryton, lourds beats midtempo, couches de sons bien séparées, amour des ponctuations stridentes…), Public Enemy a retrouvé la colère et le tranchant qui semblaient lui manquer ces dernières années. Alors qu’une partie de la scène hip hop se penche sur son passé pour retrouver la voie de l’authenticité, Public Enemy s’est réinventé un futur.
Philippe Richard
Philippe Richard