PISTES:
1. Pictures And Memories
2. Yu-Ma Go Away Little Boy
3. The Writing’s On The Wall
4. Walk Softly
5. Sweet Beginnings
6. Look At Me, Look At You (We’re Flying)
7. No Deposit, No Return
8. Johnny
9. I Think I’ll Tell Him
MARLENA SHAW
PISTES:
01 Street Walking’ Woman/You, Me & Ethel
02 You Taught Me How To Speak In Love
03 Davy
04 Feel Like Makin’ Love
05 The Lord Giveth And The Lord Taketh Away
06 You Been Away Too Long
07 You
08 Loving You Was Like A Party
09 A Prelude For Rose Marie
10 Rose Marie (Mon Cherie)
Un grand disque de Marlena Shaw, qui a développé son style comme une diva
sophistiquée de la soul avec une forte touche moderne! le tout avec une franchise et une sensibilité qui est totalement génial.Un dossier aussi féroce et brutale comme son titre laisse présager, Who Is This Bitch, Anyway (traduction: qui est cette chienne, de toute façon?). Marlena Shaw voûtes dans un nouveau monde courageux du féminisme et de funk, elle actualise l’approche soul-jazz sophistiqué de ses précédents enregistrements, et explore un paysage en pleine mutation musicale, politique et sexuelle.
Un best-seller du label Blue Note de Shaw, Who Is This Bitch, Anyway? représente son sommet créatif aussi.
Marlena Shaw – Piano, Chant
Dennis Budimir – Guitare
David T. Walker – Guitare
Larry Carlton – Guitare
Michael Lang – Piano
Bill Mays – Piano
Larry Nash – Piano
Chuck Domanico – Basse
Chuck Rainey – Basse
Harvey Mason, Sr. – Percussion, Batterie
Jim Gordon – Drums
Roi Errisson – Conga
Julia Tillman Waters – chant (bckgr)
Maxine Waters Willard – chant (bckgr)
Patti Brooks – Voix (bckgr)
Marti McCall – Voix (bckgr)
Nom à la naissance Marlina Burgess
Né le 22 Septembre 1942 (70 ans)
à New Rochelle, New York, États-Unis
Profession: Chanteuse
Instruments: Le chant
Genres: du Jazz, du blues, de la soul
Années actives: de 1967 à maintenant
Labels: Cadet Records
Blue Note
Verve
Chanteuse noire américaine découverte par le public en 1960, Marlena Shaw est l’une des grandes dames du jazz et de la soul.
Fortement influencée par la soul et même quelque fois la pop, elle s’illustre par sa capacité à passer d’un registre à l’autre avec beaucoup de facilité.
Son style est souvent considéré comme le précurseur du hip-hop actuel et son talent reste inimitable.
Marlina Burgess de son vrai nom a vu le jour en 1942 à New Rochelle dans l’état de New York aux États-unis. Elle est initiée à la musique et aux vocalises par son oncle Jimmy Burgess, lui-même trompettiste de jazz.
En tant que connaisseur, son mentor la familiarise avec les plus grands standards de Miles Davis ou Al Hibbler. La jeune artiste s’exerce dans la chora le de son église en interprétant uniquement du gospel.
Sentant le fort potentiel de sa protégée, Jimmy Burgess lui donne sa chance en 1952 en tant que chanteuse dans son groupe au Théâtre Apollo. Marlena Shaw est ovationnée par le public. La jeune artiste laisse cependant ses rêves de gloire de côté pour poursuivre des études à l’université.
Elle trouve le moyen d’y étudier plus intensément la musique et se produit dans des clubs de jazz lorsque son planning déjà chargé le lui permet. Elle se fait notamment remarquer lors de son duo avec Howard McGhee.
Le dénicheur de talents John Hammond lui propose alors de signer chez Columbia, mais l’entretien se passe mal et la jeune femme rate sa première occasion de sortir un disque.
Marlena Shaw est découverte en 1966 par Chess Records qui lui offre un contrat sans audition. La maison de disque lui fait signer un premier album l’année suivante, « Out of different bags ». Le public est enthousiaste et Marlena Shaw voit enfin sa carrière professionnelle décoller.
Un second album suivra en 1969, « The spice of life ». Malgré des critiques élogieuses, les ventes médiocres de l’opus pousseront Marlena Shaw à changer de maison de disques. Trois années après son deuxième album, elle trouve l’occasion de signer chez Blue Note.
« Marlena » sort en 1972 et c’est la consécration. Devenue une star du jazz, Marlena Shaw accumule les concerts et les représentations. Elle sort d’ailleurs un disque live en 1973 intitulé « Live at Montreux ».
Un an plus tard, elle signe « Who is this bitch, anyway? ». Cet opus marque un tournant dans la carrière de la chanteuse car du style jazzy qu’on lui connaissait, la chanteuse passe à un registre plus soul et disco.
Marlena Shaw sort « Just a matter of time » en 1976, il s’agira là de son dernier album chez Blue Note. Columbia la contacte et la star décide d’accepter un contrat sous ce label.
Le premier opus de Marlena Shaw qui paraît chez Columbia est définitivement plus disco que ses autres albums. « Sweet beginnings » paraît en 1977 et rencontre un succès immense. Le public oublie ses débuts dans le jazz pour ne lui reconnaître que son talent en tant que chanteuse de disco.
Un an de tournées la conduira des États-unis à l Europe en passant par l’Angleterre. « Acting up » sort en 1978 puis « Take a bite », deux ans plus tard. La chanteuse rencontre des difficultés avec sa maison de disques et fera produire dès lors ses albums chez des maisons de production différentes.
« Let me in your life » paraît chez South Bay en 1982, « It is love » et « Love is in flight » sortis respectivement en 1986 puis 1988 chez Verve.
Elle revient à ses premiers amours pour la soul et le jazz en signant chez Concord Jazz dès 1996 sur « Dangerous » puis « Elemental Soul » en 1997. Après ses concerts de promotion, Marlena Shaw annonce son départ de Concord Jazz pour Soul Brother Records. La maison de disques lui fera enregistrer un recueil de ses plus grands succès avec « Anthology » qui paraît en 2000.
La star aux mille facettes se produit dès lors dans de nombreux concerts et oeuvres caritatives. Si Marlena Shaw n’emprunte plus les chemins des studios, elle participe très souvent à des spectacles de jazz.
Ses admirateurs ont ainsi pu la voir au North Sea Jazz Festival des Pays-bas en 2001 puis 2007. Elle s’occupe énormément de la promotion de nouveaux talents tout en se consacrant à sa famille.