Richard Burton
John Hurt
Suzanna Hamilton
Pays d’origine Angleterre
Genre dramatique, SF, dystopique
Sortie 1984
Durée 113 minutes
John Hurt
Suzanna Hamilton
Pays d’origine Angleterre
Genre dramatique, SF, dystopique
Sortie 1984
Durée 113 minutes
Résumé:
1984, le monde est divisé en trois parties : l’Océania, l’Estasia et l’Eurasia. Ces trois nations sont en guerre. Winston, un simple employé au service de Big Brother, (Big Brother est le chef spirituel d’Oceania, l’un des trois Etats dont la capitale est Londres.) va commettre un crime par la pensée et vivre un amour avec une jeune femme. Winston vit dans un très modeste appartement. On découvre que la société est divisée en trois parties : le Parti intérieur, le Parti extérieur et les Prolétaires, les Prolétaires vivent dans des zones spéciales. Le maître de l’Océania est Big Brother, dont le portrait est affiché sur tous les murs et télécrans, manipulant et contrôlant les moindres détails de la vie de ses sujets,. Le visage de Big Brother est le suivant : il a une petite moustache, son visage semble vouloir rassurer mais aussi montrer une certaine sévérité. Les gens disposent chez eux de télécrans, sorte de télévision qui peut les regarder, les entendre et les réprimander au besoin (le télécran fonctionne comme une visio-conférence). L’opposant politique de Big Brother est Goldstein, qui prétend que la guerre n’existe pas et qu’elle ne sert qu’à maintenir l’intégrité du régime. Les restrictions alimentaires sont très dures, ainsi que les libertés et les mouvements des gens, sauf pour les prolétaires, qui sont considérés comme des animaux.Tous les deux vont tenter de s’échapper, mais dans ce monde cauchemardesque divisé en trois, tout être qui se révolte est brisé.
L’histoire
Winston Smith est une des âmes infortunées de la classe moyenne d’Oceania, ou Parti de l’extérieur. Winston vit dans un monde totalitaire, dans lequel il est interdit d’exercer la liberté de pensée. Il note secrètement ses opinions dans un agenda qu’il espère qu’une génération future lira. Parce qu’il est constamment contrôlé par « Big Brother », à son domicile et au travail, et vit dans un état perpétuel d’anxiété et de paranoïa, il craint que son hérésie soit découverte.
Winston Smith vit dans un état perpétuel d’anxiété
Le crime par la pensée est la mort. Dans cette société ou tout est rationné, où les exécutions sommaires sont monnaie courante, où les chansons sont écrites par des machines, ou le dictionnaire du « nouveau parlé » ne s’améliore qu’en diminuant le nombre de ses pages et où l’orgasme cherche à être éradiqué, Winston développe une relation avec Julia.
Mais qui est-elle?
Mais qui est-elle?
Winston sait qu’il défie la loi, qu’il défie « Big Brother », le maître incontesté de la société d’Oceania en guerre contre Estasia. Mais d’ailleurs; la guerre existe-t-elle vraiment ou n’est-ce qu’une arme supplémentaire pour assujettir le peuple? Malgré l’interdiction d’avoir des rapports sexuels, Winston loue dans les bas quartiers de la zone prolétarienne un petit studio à l’abri du regard omniprésent du dirigeant.
Il entretient avec Julia une relation poussée et tout deux savent pertinemment que la mort les attend au bout du chemin. Julia, elle, déroge aux règles établies. Elle est corrompue et elle adore ça.
Winston rencontre O’Brien, un membre de la classe dirigeante, le Parti intérieur. Celui-ci partage ses sensations haineuses envers le gouvernement. Winston lui fait confiance, d’autant plus que celui-ci montre des marques de contestation. O’Brien lui remet en main propre la dernière version du dictionnaire de la langue parlée, encore plus fin que le précédent. Ce livre cache entre ses feuilles des documents de propagande manifeste contre « Big Brother ». Winston ne sent pas venir le piège…
Il est arrêté avec Julia lors de leurs ébats dans le petit studio qu’il loue, trahis par le bailleur lui-même. « Big Brother » était là aussi. A partir de maintenant, Winston est l’ennemi à abattre. Il subit les tortures les plus extrêmes et O’Brien tente sur lui un lavage de cerveau. Mais pour Winston Smith, rester humain est bien plus important que de rester en vie. Il ne désarme pas et malgré les souffrances infligées, persiste à jamais, à dénoncer la société de « Big Brother ».
Pour finir:
Pourquoi 1984? Tout simplement parce que George Orwell, qui a écrit le roman en 1948, a intervertit les deux derniers chiffres de cette année-là.
Cette version de l’oeuvre d’Orwell par Michael Radford, réalisateur de ANOTHER TIME, ANOTHER PLACE (1983) et LE FACTEUR (1994), est sans conteste la plus populaire. Fidèle adaptation du livre, c’est par pure coïncidence que le réalisateur tourna le film à la date précise des évènements imaginés par l’écrivain. Dans le rôle du dictateur O’Brien, 1984 marque la dernière apparition de Richard Burton sur le grand écran. L’acteur de renom que l’on a pu voir aux cotés d’Elizabeth Taylor dans CLEOPATRE (1963) et qui a côtoyé les plus grands dans LE JOUR LE PLUS LONG (1962), mourut le 5 août de cette même année. C’est John Hurt, première victime d’un extra-terrestre de renom dans ALIEN, LE 8ème PASSAGER (1979) et formidable acteur dans l’émouvant ELEPHANT MAN (1980) de David Lynch, qui campe le rôle du dissident Winston Smith.
Winston est emprisonné
Une première version tirée de ce roman avait été tournée en 1956 par Michael Anderson. Le réalisateur de L’AGE DE CRISTAL (1976) et des CHRONIQUES MARTIENNES (1980), la mini série basée sur l’œuvre de Ray Bradbury, vit toutes les copies de sont film retirées quelques années plus tard par la veuve Sonia Orwell qui n’appréciait pas son happy ending.
On notera également l’existence d’une version télévisée de Rudolph Cartier, qui dirigea entre 1953 et 1958 les célèbres séries QUATERMASS de la BBC avec le grand Peter Cushing. Inoubliable dans ses nombreux rôles de Frankenstein et despote dans LA GUERRE DES ETOILES (1977), l’acteur britannique campe le rôle de Winston Smith aux côtés de son compatriote Donald Pleasence qui interprétait le premier rôle de sa longue et respectueuse carrière.