PISTES:
Side 1 –
Déshominisation II
Déshominisation I
Générique
Le Bracelet
Ten et Tiwa
Maquillage de Tiwa
Course de Ten
Ten et Médor
Ten et Tiwa Dorment
Ten Est Assomé
Abite
Conseil des Draags
Les Hommes – La Grande Co-Existence
Side 2 –
La Femme
Mira et Ten
Mort de Draag
L’ Oiseau
La Cité des Hommes Libres
Attaque des Robots
La Longue Marche
Les Fusées
Générique
Strip Tease
Méditation des Enfants
La Vieille Meurt
La bande son :
Le disque est une formidable fusion de styles entre rythmes funk, jazz, rock psychédélique dans l’esprit des partitions de Lalo Schiffrin période Bullitt, des jerks de Michel Colombier, ou de François de Roubaix pour l’éclectisme sonore… L’instrumentation est très riche, les flûtes sont souvent mises en avant… Un score envoûtant incontournable…
Si en regard des Dessins Animés actuels l’animation (très minimaliste) a prit un sacré coup de vieux, la musique est un régal et s’est formidablement bien bonifiée avec le temps ! Très utilisé par les D.J., le motif principal « déshominisation (I) » est devenu aussi très populaire dans la musique électronique « French Touch » (cf aux nappes planantes du groupe Air dans Virgin Suicides .)
Alain Goraguer :
Pianiste de Jazz à la base et accompagnateur de Boris Vian, Goraguer est un touche à tout… arrangeur très demandé dans les années 60/70, il travaille entre autres avec Gainsbourg sur l’album Gainsbourg Percussions , Jean Ferrat ou Bobby Lapointe. Il a composé des musiques de films comme Les loups dans la bergerie , Sur un arbre perché , l’Affaire Dominici , Auto-stoppeuses en chaleur (eh oui !) et le fameux générique Gym Tonic pour l’émission de Véronique et Davina (l’inoubliable scène de la douche !)
Le film :
Tiré d’une nouvelle de Stefan Wul, (Pierre Pairault de son vrai nom, auteur entre autre du très beau livre « Niourk »), le film est un véritable défi à l’empire Walt Disney. Il a été achevé en 1973 aux studios Jiri Trnka à Prague (Les Tchèques ont beaucoup contribués à la partie animation) après un travail de plus de cinq ans dû principalement à des problèmes de production liés aux événements de Prague de 1968. Le scénario très métaphysique, assez proche de La planète des singes de Pierre Boulle parle en des termes imagés de la domination et de la supériorité des races… Sur la planète Ygam, les Oms sont devenus les animaux domestiques des géants Draag, à la civilisation très avancée… Les dessins aux couleurs superbes (peints sur papier découpé et non sur celluloïds) sont signés par le fantastique Roland Topor.
Extrait du film ci dessous: