Big Brother
La nouvelle loi sur l’immigration rend obligatoire la carte d’identité biométrique pour tous les Américains
Le projet de réforme de l’immigration aux Etats-Unis a franchi mardi un premier vote de procédure au Sénat, où la motion inscrivant la proposition de loi à l’ordre du jour de la chambre haute a été adoptée à une très large majorité.
Bientôt, cette carte d’identité nationale sera aussi obligatoire pour obtenir la sécurité sociale et l’aide alimentaire.
La réforme franchit une première étape
Soixante voix étaient nécessaires pour passer ce premier test. Même des élus hostiles au projet, que soutient Barack Obama, ont voté pour. Le débat devrait s’engager sur des amendements au texte, un processus qui pourrait durer jusqu’à la fin du mois.
Dans sa version actuelle, élaborée par un groupe de sénateurs démocrates et républicains, la proposition de loi déposée au Sénat prévoit de nouveaux programmes d’octroi de visas pour des travailleurs étrangers hautement ou faiblement qualifiés et ouvre une filière de naturalisation pour les quelque 11 millions d’étrangers sans papiers qui vivent actuellement aux Etats-Unis.
« Si vous pensez vraiment que nous devons remettre en état notre système d’immigration, aucune bonne raison ne s’oppose à cette proposition de loi »
, avait déclaré dans l’après-midi Barack Obama. Le président démocrate, dont la réélection doit beaucoup à la mobilisation de l’électorat latino, espère que cette réforme sera bouclée d’ici la fin de l’été.
Richard Cowan ; Henri-Pierre André pour le service français
Commentaire :
Eh oui. Et si le kidnappeur force l’enfant a enlever son vêtement avant de l’amener, ce sera la justification parfaite pour implanter une puce sous la peau.
Voici un article sur les « uniformes intelligents » qui sont portés en ce moment par 20.000 écoliers et qui seront imposés à 43.000 écoliers brésiliens en 2013.
Des puces de repérage pistent les enfants au Brésil
Les élèves d’une ville du nord-est du Brésil utilisent des uniformes où sont incorporées des puces de repérage qui aideront à prévenir les parents s’ils manquent l’école, a déclaré mardi le secrétaire à l’éducation de la ville.
Les puces à radiofréquences des « uniformes intelligents » informent un ordinateur quand les enfants entrent dans l’école et envoient un message-texte à leur téléphone portable. Les parents sont aussi alertés si les enfants ne se sont pas présentés 20 minutes après le début des cours, avec le message suivant : « Votre enfant ne s’est toujours pas présenté à l’école ».
« Nous avons remarqué que beaucoup de parents amènent leurs enfants à l’école mais sans voir s’ils pénètrent dans le bâtiment, parce qu’ils sont partis en vitesse pour être à l’heure au travail », a dit Moraes dans une interview téléphonique. « Ils étaient toujours surpris quand nous leur apprenions le nombre de fois où leurs enfants avaient manqué l’école ».
Au bout de 3 absences scolaires, les parents devront s’en expliquer. S’ils ne le font pas, l’école pourrait en aviser les autorités, a dit Moraes.
Le conseil municipal a investi 670 000 dollars pour concevoir, tester et fabriquer des maillots à microchips.
Les puces, semblables à celles utilisées pour pister les animaux dans de nombreux pays, sont placées sous chaque écusson d’école, ou sur une des manches en dessous d’une phrase qui dit : « L’éducation ne transforme pas le monde. L’éducation change les gens et les gens transforment le monde ».
Les maillots peuvent être lavés et repassés sans abîmer les puces, à dit Moraes, ajoutant que les puces ont un « système de sécurité qui rend la falsification pratiquement impossible ».
Moraes dit que Vitoria da Conquista est la première ville brésilienne »et peut-être la première au monde » à utiliser ce système.
« Je pense que nous lançons une mode, parce que nous avons reçu de nombreuses demandes de tout le Brésil afin de savoir comment fonctionne notre système » a-t-il dit.
Puçage à grande échelle au Brésil
La machine annoncée dans les années 80 par Serge Monast, l’implantation de »la marque de la Bête », commence à prendre de l’ampleur et pour l’instant ce sont les écoliers brésiliens qui en font les frais. Le prétexte est d’avertir les parents des absences scolaires…
43 000 écoliers brésiliens devront porter des puces de repérage dans leurs uniformes
Les engins de la Deutsche Bahn, équipés de caméras thermiques, devraient être testés dans les semaines à venir. En cas de mouvement suspect, l’opérateur alertera un pilote. Celui-ci, également au sol, pourchassera les coupables à distance grâce à un système opérant dans un rayon de 40 kilomètres. Le tout sera filmé, données GPS à l’appui, afin que les fans de tags puissent être déférés devant la justice.
Pour des questions juridiques, les tests auront lieu dans l’espace aérien de la Deutsche Bahn. Les mouchards, qui seront peints en rouge et porteront le logo de la DB, volent quasiment sans un bruit à 150 mètres d’altitude, par sessions de 80 minutes. Selon le fabricant allemand Microdrones, ses drones sont des appareils d’une envergure d’environ un mètre pour un poids de 1,2 kg et peuvent atteindre la vitesse de 54 km/h.
Ils ont une autonomie de 80 km. Coût de ces merveilles ? 60 000 euros pièce. Une broutille au regard des 7,6 millions d’euros dépensés l’an dernier par DB pour effacer les élans créatifs des amateurs de bombes de peinture…
http://conscience-du-peuple.blogspot.ca/2012/01/le-recensement-biometrique-obligatoire.html
1,2 milliards de personnes habitent en Indes et 300 millions de personnes parmi la population possède une identification nationale officielle.
L’identification nationale des Indiens sera accélérée par une nouvelle technologie nommée « Aadhaar ». La carte ID implique la prise d’empreintes digitales, le scan du visage, la signature électronique, toutes des données qui sont entrées dans une base de données et sur une carte ID.
En ce matin d’été étouffant, une longue queue s’est formée devant l’école de Patwari, une bourgade agricole proche de New Delhi. Les femmes, les cheveux voilés par le purdah, ont mis un beau sari. Les hommes tiennent les enfants par la main. Tous se serrent les uns contre les autres. Depuis quelques jours, le tambour du village sillonnait les rues, martelant son message : « Il faut aller au ‘recensement biométrique. »
Une opération très simple : une photo du visage, une analyse de l’iris et l’empreinte des doigts fourniront une identité biométrique, conservée à jamais dans une base informatique. Elle prendra la forme d’un numéro à 9 chiffres.
L’Inde a ainsi lancé un vaste projet visant à constituer une base de données biométriques de ses habitants, remporté en 2010 par l’entreprise française Morpho, filiale du groupe d’armement et de défense Safran.
Dans son édition du 2 janvier, Le Figaro détaille. Ce « marché de l’identité » de 1,5 milliard de dollars – que Morpho partage avec une autre filiale de Safran – entend collecter les empreintes digitales et les scans de l’iris de 200 millions d’Indiens d’ici à juin prochain. A terme, elle recensera l’intégralité de la population du deuxième pays le plus peuplé du monde.
Pour l’Inde, l’enjeu est central, puisqu’il vise ni plus ni moins à court-circuiter la corruption, dans un pays où plus des trois-quarts de l’aide sociale sont détournés.
Vous êtes en train d’écrire un mail quand soudain, une fenêtre pop-up surgit et vous informe que ce que vous êtes en train d’écrire pourrait être en infraction avec le règlement intérieur de votre entreprise, ou les termes de confidentialité de votre contrat de travail.
Dans le même temps, le service juridique de votre employeur reçoit une notification: « Monsieur X. est peut-être en train d’enfreindre telle ou telle loi. » C’est ce que la technologie nouvellement brevetée par Google serait, théoriquement, en mesure de faire.
Big Brother contrôle ce que vous écrivez
Le formulaire du brevet déniché par Slashdot.org et relayé par le HuffingtonPost.com, précise que le « Policy Violation Checker » (vérificateur de violation de règles) est capable de reconnaître une série de « phrases problématiques » inscrites dans une base de données, qui présentent « des implications légales pour une personne ou une compagnie ». C’est un peu comme si l’on avait un avocat dans notre boîte mail, nous avertissant lorsque ce que nous écrivons risque de se retourner contre nous, ou notre entreprise.
Certaines entreprises, qui utilisent Gmail comme système de mail professionnel, pourraient s’en servir pour contrôler la correspondance de leurs employés avec des critères qui leur sont propres. En effet, chaque entreprise serait libre de choisir et paramétrer les éléments déclencheurs. On peut imaginer, par exemple, que tout message semblant dénigrer son entreprise soit automatiquement relevé par la direction, qu’il soit à destination de ses partenaires, de ses collègues, ou de son délégué syndical.
Mais Big Brother ne se contente plus de lire, il contrôle ce que vous écrivez. Car le système est en mesure de proposer des reformulations plus acceptables envers le règlement intérieur.
Sanctionné avant même d’avoir commis un impair
Cet outil menace-t-il les libertés individuelles? Pas le moins du monde, selon la doctrine d’Eric Schmidt, à l’époque PDG de Google.
Il avait déclaré, dans une une interview donnée à la chaîne CNBC en 2010, au sujet des traces personnelles laissées sur le Web: « S’il y a quelque chose que vous voulez tenir secret, peut-être n’auriez-vous pas dû le faire en premier lieu. » Utilisant, au passage, le fameux argument du « ceux qui n’ont rien à cacher n’ont pas à le craindre » qui abolit à lui tout seul tout concept de vie privée, en partant du principe que ceux qui maîtrisent ces technologies seront toujours animés des meilleures intentions.
Dans ce monde merveilleux, des gens pourront être sanctionnés avant même d’avoir commis les faits qui leur seront reprochés, puisque le système sera activé à la frappe et une tierce personne prévenue avant l’envoi du mail ou la transmission du document. Mais tout va bien, nous explique Google dans le brevet : « C’est dans l’intérêt des entreprises de prévenir les violations de leurs règles ou lois avant qu’elles aient lieu. »
Vers une surveillance généralisée des internautes ?
Mais que se passera-t-il si ces bases de données, compatibles avec tout type de terminal, comme un smartphone géolocalisé, sont utilisées par des patrons un peu trop autoritaires? Par des régimes moins démocratiques que le nôtre? Google va-t-il être tenu de livrer les malfaiteurs à la police? De rendre automatiquement public les écarts sentimentaux des personnages publics? De mettre en place, en fait, une surveillance généralisée de ses utilisateurs?
Déposer un brevet ne veut pas dire l’exploiter, et il reste à voir comment il sera appliqué. Mais si d’aventure la firme de Mountain View devait mettre en marche un tel système, un grand débat pourrait naître tant ses possibilités théoriques sont inquiétantes. Cela pourrait être le faux-pas qui ferait définitivement de Google « le mal incarné » aux yeux du public, comme Microsoft en son temps.
Google trouve… ce que nous savons déjà
« Nous n’allons pas changer la visibilité des informations que vous avez données à Google, et nous ne vendrons pas vos informations aux annonceurs », a conclu Pablo Chavez. Mais même si Google ne communique pas sur les retombées financières espérées, il est certain que sa régie publicitaire essaie de mieux concurrencer Facebook. Le réseau social dispose en effet de nombreuses informations sur ses utilisateurs et les monnaie à prix d’or auprès des annonceurs. En ouvrant les vannes entre tous ses services, Google pourra proposer des options plus fines de ciblage pour que les publicités soient le plus rentables possible. Il faut bien financer des services gratuits…
Google pénalise les sites visés par des plaintes DMCA (non respect du droit d’auteur)
Pénalité Pirates : Google vise les sites dénoncés via DMCA pour non respect du droit d’auteur
Après avoir joué la transparence en fournissant des informations sur les plaintes pour non respect du droit d’auteur, Google passe à la vitesse supérieure en réduisant la visibilité des sites incriminés dans les SERP. Les sites en question sont ceux pour lesquels Google a reçu de nombreuses plaintes DMCA valides (le formulaire est très pénible à remplir).
Google indique ne pas avoir pu effectuer cet update plus tôt par manque de données statistiques. On verra si ça calmera Hollywood et les grandes entreprises de loisirs dont les oeuvres se retrouvent souvent accessibles illégalement sur des sites listés par Google.
Etrangement, Youtube ne sera pas visé par cette mise à jour... Pourtant on trouve des films piratés par milliers ! Vous trouverez des explications à cela ici en anglais (Youtube n’est pas le seul gros site qui pourrait s’en tirer). La liste des sites risquant fort d’être pénalisés se trouve ici.
Après les craintes de NSEO (Negative SEO) liées aux backlinks toxiques (que Google juge artificiels), la communauté webmarketing va-t-elle devoir craindre les plaintes DMCA illégitimes visant à nuire au concurrent ? Pour vous rassurer, sachez qu’il est assez difficile de déposer une telle plainte, et que celui qui dépose la plainte donne son nom…
Certains aux US appellent cette mise à jour Emanuel Update (ou Emanuel Penalty), en raison du rôle joué par Ari Emanuel.
Internet n’est plus libre et les lobbys défendant le copyright se font de plus en plus oppressants.
Mais ou sont nos droits et liberté d’expression là dedans ? De tels dispositifs sont tout bonnement inacceptables. Si personne n’est capable d’identifier RÉELLEMENT les vrais contenus pirates des autres qui ne sont que des mentions vagues et sans liens hypertextes. Vous tenez un blog ? Un conseil, évitez de citer un nom de film ou de sa release, vous risquez la désindexation !
C’est tout simplement révoltant. Une réponse a tout de suite été envoyée à Google via le « Formulaire de notification de contestation DMCA« , espérons qu’il y aura retrait de cette plainte inconcevable… Mais au final, peut d’espoir en lisant cela : « En raison du volume élevé de demandes que nous recevons, sachez que nous ne serons en mesure de vous répondre que si nous estimons que votre demande est légitime et recevable par un tribunal. Nous pourrons alors vous envoyer des questions ou des demandes de clarification.« .
Bref, on se sent écrasé par ce monstre qui décide si telle ou telle page doit vivre ou non. Webmasters, n’oubliez pas cela, aujourd’hui, Google à la droit de vie ou de mort sur vos sites Internet. Pensez à vous passer de lui autant que possible !
«un document interne [à Google] estime que toutes les données que [Google] accumule sur nous constituent « la meilleure source d’informations sur les centre d’intérêts des utilisateurs que l’on puisse trouver sur Internet. Aucune autre entreprise ne peut faire aussi bien »
«combien de temps Larry Page et Sergey Brin [les deux patrons de Google] vont-ils résister à la tentation d’utiliser toutes ces données – ce que nous faisons sur le moteur de recherche et ce que nous faisons en utilisant les services personnalisés de Google (Gmail, Picasa, Google Documents, Google Maps…) – pour nous envoyer des publicités extrêmement ciblées ?»
La réponse est tombée hier : à partir du 1er mars 2012, Google pourra suivre, au cours de leurs pérégrinations à travers tous les sites (YouTube, Gmail, Google +, Google Documents, Google News…) qu’il gère, les internautes inscrits à un de ces services. Et pourra leur proposer une publicité « ciblée » (personnalisée) en fonction des informations que l’entreprise aura ainsi acquises sur chacun d’entre nous : «We can provide more relevant ads too. For example, it’s January, but maybe you’re not a gym person, so fitness ads aren’t that useful to you».
– des données relatives à l’appareil que nous utilisons («ex : modèle, version du système d’exploitation, identifiants uniques de l’appareil et données relatives au réseau mobile, y compris votre numéro de téléphone»).
– des fichiers journaux, c’est-à-dire des données que Google stocke sur ses serveurs lorsque nous utilisons ses services («vos requêtes de recherche», «données relatives aux communications téléphoniques, comme votre numéro de téléphone, celui de l’appelant, les numéros de transfert, l’heure et la date des appels, leur durée, les données de routage des SMS et les types d’appels», «votre adresse IP» – l’adresse IP est un numéro unique qui permet de savoir que c’est votre ordinateur, et non un autre, qui est connecté à Internet)
– des données de localisation («comme par exemple des signaux GPS envoyés par un appareil mobile. Nous pouvons également être amenés à utiliser différentes technologies permettant de vous localiser, telles que les données du capteur de votre appareil permettant par exemple d’identifier les points d’accès Wi-Fi et les antennes-relais se trouvant à proximité»)
– des cookies et identifiants anonymes.